En 1756, une fabrique de bas
tricotés s'installe à Maubray et donne du travail à 150 personnes en 1763; elle
fait venir la laine de Fleurus
Avant la
fusion des communes, Maubray possédait le code postal 7653.
Ce code postal n'est plus utilisé, sauf... par LA POSTE (en 2006) !!
En effet, les cartes de procuration établies sur le territoire de Maubray
mentionnaient encore le code postal historique. Voici une carte de
procuration de l'année 2006 qui en atteste :
Au N°3 de la rue du marais se
trouvait une sucrerie qui ferma ses portes avant 1850.
C'est dans les locaux de cette ancienne sucrerie que furent données les
premières leçons d'un enseignement officiel naissant à Maubray.
Plus tard, il y eu l'école des
filles au coin de la rue du couvent et de la rue du marais (la dernière école de
Maubray en 2006 : Notre Dame de Fatima) et l'école des garçons constituée de
deux bâtiments à la rue des sables.
Cette dernière devint par la suite la maison communale puis le centre de
lecture.
En 1408, l'Escaut déborde et Vezonchaux est inondé.
Un
orage terrible
(Commentaires d’Henri Faux)
Le 16 juillet 1947, un de ces orages, qui fait encore frémir rien que d’y
penser, a sévi sur une ligne de 700 mètres de large entre Maubray, Wasmes-A-B,
Braffe et Brasménil.
Ce jour-là, il est tombé des grêlons comme des œufs de pigeon durant vingt
longues minutes.
L’année 1947 fut une année chaude et très sèche. Après l’orage, il a
fallu trois jours pour faire fondre les bancs de grêles situés le long des murs
mal exposés. On trouvait partout des oiseaux (moineaux, merles, …) morts sous
les arbres, des perdrix tuées dans les champs découverts.
Les moissons furent compromises; l’orge de printemps n’a pas dû être moissonnée;
elle a été fauchée et rentrée comme foin pour être distribuée aux animaux durant
l’hiver. Les champs de betteraves ressemblaient à des tapis de billard, mais
faits d’une bouillie de feuilles vertes d’où ressortaient des moignons lacérés;
c’était comme d’immenses bouillies d’épinard.
Un vrai désastre; de plus, les bâtiments avaient subi bien des dommages.
Il est de ces moments qui rappellent que
nous sommes bien petits face à la puissance de la nature et que, malgré la
technique, l’agriculture reste à la merci des éléments.
Encore l’orage
(Extrait de presse)
Ce fait divers eut lieu le lundi 7 juin 1965, lendemain de Pentecôte et de
grande ducasse de Maubray : « L’avant-midi s’est déroulé dans le calme… Un calme
qui présageait la tempête.
De mémoire d’homme, jamais les Maubraisiens n’ont vécu un si terrible orage.
Pendant près de trente minutes, une pluie diluvienne et des bourrasques de
grêles ont dévasté la campagne.
Des torrents de boues sillonnaient les champs.
La route provinciale, dont la pénible renommée n’est plus à faire, était
transformée en rivière, la plupart des fossés n’existant plus.
En maints endroits, dix centimètres d’eau jaunâtre stagnaient sur la chaussée à
la vaine recherche d’un orifice compatissant… Le déluge terminé, on inventoria
les multiples dégâts :
un cheval foudroyé à la ferme du moulin où réside la famille Denève (Canoot),
des maisons inondées, des jardins dévastés, des récoltes couchées ou ensevelies,
des talus effondrés, des lignes électriques endommagées…
Triste bilan de fin de kermesse. Maubray s’en souviendra; pour le moment, elle
panse ses plaies. »
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