ARNULPHE était curé de Maubray en
1207.
GAUTIER était curé en 1212.
ARNULPHE était curé en 1231.
JEAN dit de BOURJON était
curé de Maubray en 1294. Il fut choisi comme arbitre dans un différend
survenu entre le doyen et le chapitre d’Antoing d’une part, et Baudouin de
Saint Omer, trésorier de l’église d’Antoing d’autre part.
Maître JEAN de BOURGE était curé
de Maubray en 1447.
ANTOINE LIEGEOIS, né à WIERS,
était curé de Maubray en 1593.
Maître MARTIN TOILLIER était curé
de Maubray en 1631.
JACQUES DUGAILLIET, né à
Ecaussines, devint curé de Maubray et de Callenelle en 1663. Il décéda le 15
avril 1707, à l’âge de 75 ans. Il fonda son anniversaire et une messe
solennelle en l’honneur de la Sainte Vierge tous les samedis de l’année sauf
le samedi saint et celui de la Pentecôte.
N. POLLET remplaça J. Dugailliet.
ANTOINE DUEZ, né à Jemappes
devint curé de Maubray et Callenelle en 1713. Il mourut le 3 mars 1740, âgé
de 58 ans.
JACQUES-PHILIPPE LE BAILLY,
originaire de Pipaix, succéda à Antoine Duez. Il fut promu à la cure
d’Antoing en 1763.
ANTOINE MOREAU, né à Monceau
Elouges le 28 avril 1716 devint curé de Maubray et de Callenelle en 1763. Il
décéda le 14 avril 1771. J-P STALPART fut desserviteur après le décès
du curé Moreau.
FRANCOIS-JOSEPH PLISNIER, né à
Thieusies, devint curé de Maubray et Callenelle en juin 1771. Il mourut le
13 mars 1782 à l’âge de 63 ans. LAVIANE fut desserviteur jusqu’en juin 1782.
PHILIPPE-LOUIS BAUDRY naquit à
Pipaix le 1 mai 1736. Ordonné prêtre en 1762 par Mgr d’Aigneville, il devint
directeur des religieuses à Frasnes, vicaire à Fontaine l’Evêque, à la
paroisse St Brice à Tournai. En 1782, il obtint la cure de
Maubray-Callenelle. Maintenu curé de Maubray par Mgr Hirn en 1803, il donna
sa démission en 1814. Il continua cependant de résider dans son presbytère
où il mourut le 26 août 1815.
AUGUSTE-JOSEPH PIERART, nommé
curé en 1814, fut transféré à Brasménil en 1816.
CHARLES LEGRAND, né à
Monceau-sur-Sambre, dépendance de Marchienne-au-Pont, le 4-9-1754 devint
religieux à l’abbaye de Leffe. Il fut en cette qualité desserviteur à
Gelchen et coadjuteur à Sorinnes. Après la suppression de son monastère, il
fut desserviteur à Marchienne-au-Pont, puis il résida à Trazegnies. Il
remplit plus tard les fonctions de vicaire et de desserviteur à
Gouy-lez-Piéton. Promu à la cure de Maubray en 1816, il décéda dans cette
paroisse le 13-2-1818.
CHARLES-FRANCOIS DUFOUR, né à
Chemy (Nord) le 11-2-1762, fut ordonné prêtre par Mgr d’Aigneville le
22-12-1787. Après avoir été chapelain de l’abbaye de Marquette, près de
Lille, vicaire à Pont) à-Vendin, à Taintegnies, prêtre-assistant et vicaire
à Pecq, vicaire à Esplechin et à Rumes, il obtint en 1818 la cure de
Maubray, où il mourut le 5 mai 1819 d’une attaque d’apoplexie.
JEAN-FRANCOIS COUSIN fut
transféré à Chapelle-lez-Herlaimont en 1829.
JACQUES-FRANCOIS-JOSEPH VANDERWARDEN
naquit à Willaupuis le 31-5-1804 et fut ordonné prêtre à Malines le 1-3-1827
par Mgr le prince de Méan. D’abord coadjuteur du curé de sa paroisse natale,
il devint eux ans plus tard coadjuteur à Roucourt, à l’occasion d’une
maladie épidémique qui sévissait dans cette localité. En 1830, il obtint la
cure de Maubray. En 1835, il fut appelé par Mgr Labis pour prendre part à
l’administration diocésaine. En 1837, il devint chanoine honoraire et en
1842 chanoine titulaire. Il mourut à Tournai le 9-1-1881. Ce prêtre
charitable fonda à Willaupuis un hospice pour les orphelins et les
vieillards.
JEAN-JOSEPH DELSART : nommé curé
de Maubray en 1835, fut transféré à Popuelles en 1837.
LOUIS-FRANCOIS MASSE fut
transféré à Mont-St-Aubert en 1840.
PIERRE-FLORENT VOISIN : nommé
curé en 1840, fut transféré en 1850 à Jollain-Merlin.
LEOPOLD BUSSY naquit à
Saint-Remy-lez-Chimay le 16-4-1814. Ordonné prêtre le 20 avril1837, il
devint vicaire à Havré. En 1845, il obtint la cure de Gondregnies et en 1850
celle de Maubray où il décéda le 8-10-1871. C’est à lui que l’on doit la
restauration de l’église, la construction du presbytère et l’érection du
couvent de Maubray. Toujours vrai, toujours bienveillant, il déployait dans
le jugement des hommes et des choses une finesse et une sagacité peu
communes et souvent relevées par une pointe joviale ou un trait d’innocente
malice. Atteint d’une maladie incurable, il pressa son médecin de lui
déclarer combien de jours, à son avis, il avait encore à vivre, et
immédiatement après il alla prier Mgr Labis de lui donner pour successeur E.
Randour, curé de Bruyelle, son ancien élève, auquel il confia sa vieille
mère. Exemple admirable de fermeté sacerdotale et de piété filiale.
EMILE-LOUIS RANDOUR : nommé curé
de Maubray en 1871, fut transféré à Frameries en 1883.
EDMOND-PIERRE HUBERT : né à
Farciennes le 26-1-1848, fut ordonné prêtre le 4-6-1871. Après avoir été
vicaire à Anvaing et à Courcelles, il obtint en 1883 la cure de Maubray.
Retraité à Spy en mai 1913, il y décéda le 18 novembre 1920.
