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La rue qui est au BOUT du
village, mais aussi en son point le plus HAUT |
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L'actuelle école
Notre-Dame de Fatima a abrité par le passé quelques religieuses à
l'origine de l'école des filles. |
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Où sont les caves ?
(Merci à Freddy Hubaut pour cette
info)
Cela n'a rien a voir avec les caves
traditionnelles que nous trouvons dans nos maisons. Le mot a
vraisemblablement subi une déformation minime mais importante . En fait
il faudrait lire phonétiquement cavé ce qui veut dire encaissé entre
deux talus .Là il ne fait aucun doute que la rue était davantage dans le
temps passé encore plus encaissée. Avec le temps, "rue des cavés" se
sera transformé en "rue des caves".
Cette déformation
aura quand même été relativement rapide puisque sur les cartes de
relevés cadastraux de POPP, réalisées entre 1842 et 1879, la rue qui
partait du Couvent vers le Moulin pour aboutir au Bois du Quesnoy (plus
loin vers Péruwelz), la rue des Caves portait encore son nom d'origine :
Chemin du Bois du Quinnoy
Carte POPP

La rue des Caves part aujourd'hui du
coin du couvent (école N-D de Fatima) jusqu'à la chaussée de Grand Camp
en passant par le Moulin de Maubray. |
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La rue du Marais et la
résidence les Vanneaux sont en réalité la même rue. Avant la création
du lotissement des Vanneaux, la rue du Marais faisait le tour du marais
sans qu'il y ait de constructions du côté du marais. La rue a donc
gardé son nom du côté extérieur, mais s'appelle "résidence les Vanneaux"
du côté du marais. Un casse-tête pour les systèmes de navigation. |
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la rue de L'Eglise
Saint-Amand |
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Le porjet était la porte, bien souvent en bois
en façade des habitations des corons qui donnait sur la cour ou le
couloir longeant la maison et qui y menait. Il y avait sans doute un
porjet remarquable et remarqué dans cette rue. |
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Une léproserie était située au bout de cette rue, entre Vezonchaux
et Fontenoy. Le chemin qui menait à cette "(ma)ladrerie" s'appela
naturellement "chemin des ladres" (ladre = malade) qui devint avec le
temps "chemin de l'Attre" Dans le même cadre historique, voir
également plus bas à Vezonchaux, la rue Paillard.
Voici un
article qui fait état de l'origine des léproseries; cela ne concerne
bien entendu pas spécifiquement notre "Rue de l'Attre" mais on pourrait
penser qu'on y trouve une explication de son nom: "Entre
1150 et 1250,des structures d'accueil pour malades bénéficient largement
du développement des villes et de l'émergence de la bourgeoisie.
Exclus des hôpitaux qui se multiplient alors, les malades incurables
sont pris en charge dans les léproseries qui s'installent en périphérie
des grandes villes, avant de gagner celles des villes plus modestes et
des villages".
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Comme toute "rue de la
gare", elle menait à la gare.
C'est dans cette rue que l'on retrouve le monument aux Morts des deux
guerres.
L'habitation à côté du monument aux Morts abrita la gendarmerie avant la
fusion des communes. |
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Elle menait à la sablière
de Maubray, sablière qui est devenue aujourd'hui une réserve naturelle
protégée qui abrite des hirondelles des rivages. |
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Après la désaffectation du
vieux canal, les écluses sont devenues de petites cascades. Il s'agit
en fait de l'ancien chemin de halage sur la rive droite du canal.
Depuis quelques années, il fait aussi partie de l'itinéraire du RAVel N°
1 |
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La Grand Route traverse
Maubray depuis Grand Camp au "pont des imbéciles" jusque Vezonchaux en
passant par Maubray même, le Pont Royal et Morlies.
Elle relie Péruwelz à Antoing. |
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La N 504 porte deux noms
en traversant Maubray :
Chaussée de Grand Camp, du Pont des imbéciles jusqu'à la rue du Haut
Bout à Maubray puis rue des Français jusqu'à Vezon. |
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De la rue du Haut Bout
vers Bouchegnies puis Vezon. |
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La Grand Route traverse Maubray depuis
Grand Camp au "pont des imbéciles" jusque Vezonchaux en passant par
Maubray même, le Pont Royal et Morlies.
Elle relie Péruwelz à Antoing. |
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Merci à Angello Ceccarelli pour les
précisions suivantes :
Un bief ou bisse ou biez est :
- Le nom d'un canal en pente
utilisant la gravité pour acheminer l'eau en un lieu précis.
- la partie d'un cours d'eau, entre
deux chutes, d'un canal de navigation on d'une rivière canalisée
entre deux écluses. On parle de bief supérieur ou de bief inférieur
d'un canal par rapport à une écluse.
- Un canal de dérivation.
- Un canal conduisant l'eau sur ou
sous la roue à aube d'un moulin ou dans une turbine d'un moulin.
- Le nom donné au lieu où la hauteur
maximal d'eau est la plus haute, c'est à dire au seuil d'un barrage
Histoire
Le mot bief (ou biez) pourrait avoir
comme origine l'ancien nom du castor (bièvre). Les biefs étaient des
petits canaux chargés d'amener l'eau aux roues à aubes ou aux turbines
de moulins, de scieries ou d'usines de tissage, évoquant parfois les
canaux construits par les castors pour tirer les branches et troncs
qu'ils coupent jusqu'à leur étang ou cours d'eau. Les biefs permettaient
également d'irriguer des prés et prairies. On en trouve énormément dans
le massif du Pilat où les nombreux cours d'eau se prêtaient volontiers à
l'utilisation de la force de l'eau.
Encore aujourd'hui, notamment dans le
Valais en Suisse, de nombreux bisses sont toujours en activité. Ils ont
deux fonctions, l'une est de canaliser l'eau s'écoulant des montagnes
vers les cultures et les vignes, l'autre touristique. Pour ce deuxième
aspect, les propriétaires de bisses doivent entretenir ces constructions
faites en bois, en pierre ou en métal, qui font partie intégrante du
paysage valaisan. (métier : le gardien du bisse).
Philippe Lionnez nous livre cependant une autre possibilité
d'explication :
La rue du Biez est appelée aussi rue du
Fort. De part son origine rue du Fort du Biez. Elle a été
appelée à la longue rue du Biez
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La rue du sart comprend des petits cul
de sac. Celui qui mène au habitation 17 à 21 portait le nom de "Chemin
dit de la vieille dame". Sinon Sart est souvent associé à un endroit de
marais voir marécage. En son temps derrière l'habitation portant le N°
15 se trouvait un vivier, un coin d'eau. A confirmer (info donnée par
Phil Lionnez) |
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pas d'infos. Qui était l'Aigle ? |
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La rue du Hameau. Morlies, autrefois
Morliex signifie "lieu du Marais". |
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pas d'infos. |
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Lotissement créé le long de la rue du
Sart. Il a rogné sur le Bois du Lanchon, d'où son nom. Plus loin, hors
chemin et vers le grand canal, on retrouve le bois de Fouages, propriété
du Prince de Ligne d'Antoing qui prévoit de rentabiliser ses terres dans
un proche avenir. Nous en reparlerons plus tard.
Maurice Brabant cite à un moment dans son
oeuvre "Maubray, Terre ardente" le Bois du Glançon dans lequel aurait
vécu un ermite mort pendu en 1225. Il s'agit sans doute du même
bois. |
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Cette rue est à elle seule un petit
hameau où l'on trouvait de la terre de "potiers". C'est donc au Trou de
Potiers que l'on trouvait poteries et autres fabrications en terres
cuites. |
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Petit chemin en cul de sac débouchant
dans la rue de Bitremont
Espèce de battoir fort étroit, dont on se sert pour jouer à la paume.
Trouvait-on ce jeu à cet endroit ? |
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C'est la rue qui, en quittant Morlies,
permettait l'accès au
Château de Bitremont aujourd'hui disparu.
Actuellement, la rue mène directement au grand Canal puis, en arrivant à
Callenelle, elle devient rue de Flines.
Par décret de
l’archevêque de Cambrai en date du 17 juillet 1755, la cure de Bury fut
séparée de celle de Roucourt. Lors de la réorganisation du diocèse de
Tournai en 1803, la cure de Bury fut unie au canton de Péruwelz.
Elle conserva ses anciennes limites mais perdit le territoire et le
château dit du Loup, appelé aussi Bitremont,
appartenant à Mr du Mesnil (ou Maisnil ?), qui fit partie de la commune
de Maubray (propriétaire du château séparant Maubray de Laplaigne).
C’est la raison pour laquelle il existe à Maubray une « rue de
Bitremont ».
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La Grand Route traverse Maubray depuis
Grand Camp au "pont des imbéciles" jusque Vezonchaux en passant par
Maubray même, le Pont Royal et Morlies.
Elle relie Péruwelz à Antoing. |
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La Grand Route se dédouble néanmoins au
Pont de Vezonchaux pour aller vers Fontenoy.
A l'entrée de Fontenoy, elle devient rue de Maubray. |
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Freddy Hubaut nous livre une
explication plausible de l'origine du nom de la rue :
Si paillard veut dire dévergondé, amateur de sexe etc,...
étymologiquement, Paillard signifiait : Endroit ou des Gueux dorment sur
la paille . Quand on sait qu'il y avait une ladrerie non loin, il
n'y a qu'un pas a croire qu'ils dormaient sur la paille et que le nom
serait dérivé de cet état de fait.
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la rue du Hameau |
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Venant de Maubray, elle continue son
chemin vers Péronnes. |
rue du
Rosoir |
à l'extrême
limite de Vezonchaux vers Peronnes, sans savoir exactement si cette rue
appartient à Peronnes ou à Maubray, elle aboutit le long du vieux canal,
à peu près à l'endroit où le Rosoir passe sous le vieux canal. A
l'origine, il semble que la rue de Vezonchaux se prolongeait par le
chemin du Rosoir pour rejoindre le moulin à eau qui utilisait les eaux
du Rosoir et du ruisseau du Bourgeon. A l'heure actuelle, ce chemin
n'est plus qu'un passage presque impraticable réservé aux tracteurs.
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